Je fais suite à mon article "ma grossesse pour un petit Fox" afin de te raconter les circonstances de sa venue au monde ainsi que ses premiers jours.
J'espère que cela pourra t'aider si tu es toi aussi dans l'attente de la naissance de ton bébé.
L'arrivée à la maternité
Comme je l'ai expliqué à la fin de mon article "ma grossesse pour un petit Fox", nous sommes partis en "catastrophe" vers la maternité un samedi soir de canicule du mois de juin 2017. Je me paie le luxe de me citer moi-même: "un vrai film d'angoisse". J'avais perdu beaucoup de sang, ce qui a motivé le rapatriement en urgence vers la maternité, et arriver sur place fut un vrai soulagement, bien que ce n’était pas la fin, mais bien le début.
J’étais attendue car j'avais pris le temps de les appeler depuis la voiture alors que papa nous conduisait avec beaucoup de sérieux.
Simone, la sage femme de garde ce week-end, nous attendait avec sa jolie fleur rose dans les cheveux. Elle nous a pris en charge avec beaucoup de douceur et d'attention. Nous nous sommes installés en salle de travail où elle m'a posée un monitoring pendant que je faisais la narration des événements qui nous avaient conduit devant elle.
Ce fut un très long monitoring de 2h00 afin de contrôler l'activité cardiaque de Fox. Elle m'a examinée et a fait la constatation que la poche des eaux s’était fissurée... tout d'un coup le "réel" m'a rattrapée dans une sorte de sidération: j'ai commençé à me figurer que dans les prochaines heures nous allions être une famille qui compterait un petit garçon!
Bien sur, tu peux me dire que j'ai eu le temps de me préparer à ça durant tout ce temps sur mon canapé, mais là, à cet instant, cet éclair de lucidité a déchiré ma conscience. Et un très grand paradoxe (encore) m'a collé une gifle, quand je me suis entendu penser "c'est trop tôt!" alors que dans le même temps j'étais pressée qu'on le sorte de "là" pour le mettre à l'abri...
Je suis bien sur hospitalisée, et mon obstétricien m'annonce qu'il y a que deux solutions: "ou les choses se font toutes seules dans la nuit et vous accouchez naturellement, ou nous nous revoyons demain matin à 9h00 au bloc pour une césarienne"... Oki.
Bien, j'ai pris mon dernier repas autorisé vers 18h00, et nous avons attendu, puis tenté de faire dodo...
La dernière nuit d'attente
...Oui tenter. Parce que bien sur j'avais ce fichu petit vélo qui tourner dans ma tête sur le sujet de la césarienne. J'avais eu beau me dire que c'était une possibilité, et à ce moment, c'était bien là, et j'étais effrayée et je ne pouvais pas m'en empêcher.
Et bien que mon cher et tendre essayait lui aussi de faire un "dodo réparateur", j'ai a nouveau sentie des écoulements dans la nuit! Bien sûr j'ai appelé et la sage femme m'a conduise une nouvelle fois en salle de travail pour un examen sommaire et nouveau monitoring de 2h à nouveau. Elle a choisi de maintenir le monitoring parce qu'elle avait perçu des variations dans le rythme cardiaque de Fox et préférait légitimement nous garder à l’œil.
Fort heureusement ce n’était qu'une fausse alerte! Au bout de 2heures et complètement explosée d'épuisement, je suis revenue dans ma chambre pour attendre les 3heures qui me séparaient de la césarienne... pour continuer mon petit vélo dans ma tête et à écouter les moindres signes que je pouvais recevoir de mon corps.
L'heure du rendez-vous
Et voilà 8h00 du matin était arrivé, et il était temps pour nous 3 d'avancer dans notre histoire.
La sage-femme nous a installé dans la salle de préparation et m'a expliqué très gentiment la procédure de l'intervention... elle était très rassurante, maternante je dirai. Cependant... je n'y étais déjà plus, elle parlait et les mots glissaient sur moi sans aucuns échos, j'étais déjà physiquement et nerveusement à bout de tout ce temps à guetter le moindre saignement... Cet état d'épuisement s'est traduit de manière corporel: j’étais crispée, j'avais froid et je tremblais.
L'entrée au bloc m'a beaucoup impressionné, et je n'ai pas eu le temps de réaliser où j'étais et de prendre psychiquement possession des lieux que j'étais en position de recevoir la rachianesthésie. Le soucis c'est que j'étais tellement crispée que j'ai sursauté à chaque fois que l'anesthésiste essayait de piquer ma colonne vertébrale. Bref, au bout de 3 tentatives infructueuses et après leur avoir suggéré de m’assommer avec un poêlon, la 4ème a finalement été la bonne!
Très vite j'ai perdu toutes sensations dans mes jambes, on m'a allongée les bras en croix afin de les rendre disponibles à l'anesthésiste, et le champ stérile a été dressé devant mon visage... et en quelques secondes j'ai entendu sa voix!
Quel soulagement! Quelle joie! Mais aussi quelle stupeur..., j'étais là, immobilisée par la situation et j’étais frustrée... j'aurai tellement voulu le prendre dans mes bras, contre moi, sentir le poids de son si petit corps sur ma poitrine. J'aurai voulu pouvoir découvrir tout de suite les détails de qui il était. Un sanglot est monté que je me suis interdite... je ne pouvais pas me laisser aller à cette émotion alors que je savais qu'ils allaient l'emmener loin de moi.
Lorsque la sage-femme l'a présenté à moi, j'étais stupéfaite de le trouver si beau. J'étais tellement frustrée de ne pas pouvoir le prendre dans mes bras, que j'ai demandé à ce qu'il soit rapidement conduit auprès de son père. Et lorsque ce fut fait, j'ai ressenti ce vide de lui, il n'était plus avec moi.
Ce temps passé seul au bloc, pourtant avec une équipe au top, m'a un peu fait déprimer... je me suis sentie mal d'avoir les bras en croix, et j'ai ressenti un poids dans ma poitrine qui m'a coupé le souffle. L'équipe s'en est inquiété, mais je pense que c'était simplement mon éprouvé émotionnel.
Lorsque la pédiatre est venu annoncer son poids, sa taille et son état de santé, j'ai pu reprendre le dessus et me préparer à notre vrai rencontre.
Notre rencontre
Lorsqu'enfin l'équipe en a eu fini avec moi et qu'ils m'ont transférée sur le brancard, a bondi dans mon cœur un "enfin!" car j'allais enfin pouvoir rencontrer mon fils!
Puis la porte s'est ouverte... ils étaient là, avec son papa, et ils m'attendaient. Je me rappellerai toute ma vie ce regard dans les yeux de celui que j'aime et qui est devenu son papa: ce que j'ai vu à ce moment là, c'était l'image de mon bonheur.
J'ai eu beaucoup de chance, car je n'ai pas été gardée pendant 2h en salle de réveil comme le protocole l'exige, j'ai pu rejoindre mes hommes de suite!
J'ai pu voir avec bonheur qu'il allait bien. Je le regardais, je le voyais et je n'en revenais pas de toute la magie que sa présence dans mes bras pouvait représenter. Fox est né les yeux ouvert, comme c'est souvent le cas pour les enfants ayant vécue l'haptonomie pendant leur vie intra-utérine. Mais comme il est né par césarienne, il a subit une "aspiration" car ses organes n'ont pas été essorés par le passage du bassin.
L'allaitement...
Très rapidement l'équipe m'a demandé si Fox serait nourri au sein, en mixte ou au biberon. Pour moi la réponse était l'évidence même: ce serait un allaitement maternel!
À ce moment très précis je ne réalisais pas encore à quel point cette décision n'est pas reçus comme évidente dans la société...
J'étais encore sous l'effet de l'anesthésie de la césarienne, donc mes mouvements étaient très limités. La puéricultrice "a mis" Fox à mon sein et nous a laissé...
J'ai trouvé cette démarche très sommaire et aussi très "ferme" dans la manipulation de mon petit trésor. Bon, mais après tout, il tétait donc il n'y avait trop rien a dire. Cependant, je n'ai eu aucune explication, aucune démonstration... j'ai reçu cet acte, ni plus ni moins... comme si on m'avait dit "voilà, allez, démerde toi".
J'ai trouvé cette relation extraordinaire, bien que j'ai été impressionnée par la force de succion et d'écrasement de mon sein dans la bouche de mon innocent bébé!
C'est papa qui a installé Fox en face de mon autre sein, et après j'ai galéré à lui faire prendre le sein, mais j’étais très contente d'y être parvenue.
Puis on nous a ramené dans notre chambre, toujours sans le moindre débriefing ni explication concernant la conduite à avoir pour réussir mon allaitement.
J'étais claquée, on m'a dit de dormir... ce que j'ai fait. Mais à présent je sais que je n'aurai pas du faire ça... J'aurai du le garder contre moi pour intervenir. Car oui, césarisée, je n'ai ressentie mes jambes que plusieurs heures plus tard, et je n'avais pas autorisation de faire le moindre geste. L'équipe de puériculture est venue plusieurs heures plus tard en disant "Allez, on va mettre ce bébé au sein de maman!". Elles étaient 3! Et elles se sont saisies de lui en dégageant mon sein et lui ont plaqué le visage contre celui-ci!
J'étais sidérée, malgré ces quelques heures de vie de prématuré, il s'est braqué en détournant son visage et s'est mis à hurler! C'était d'une violence inouïe, j'étais sidérée, je n'ai pas réussi à parler de suite. Mais face aux gestes violents qu'il recevait, je leur ai dit un peu naïvement "mais c'est un peu brutal pour un nouveau né...", à quoi on m'a répondu "mais non, ne craignez rien, il va pas mourir étouffé! et on les connaît les mamans, si on les écoutait, ces bébés ne seraient jamais au sein"... sidération supplémentaire... L'une d'elle m'a demandée si elle pouvait faire sortir un peu de lait de mon sein pour lui donner envie de téter, à quoi j'ai répondu par l'affirmative... mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle me pince le mamelon!
Elle m'a fait mal, mais du colostrum s'est écoulé et Fox a tété... et elles sont parties... Il s'est vite rendormi dans mes bras, contre ma poitrine, mais j'étais déjà en état de choc, et mon corps se réveillait doucement meurtrie de douleurs...
La violence obstétricale
Qu'est ce que la violence obstétricale?
Pour mieux te la décrire, je me réfère au blog de "Marie accouche là" qui est
juriste. Le mieux étant encore que tu ailles lire son article mais en voici un petit résumé.
"La violence obstétricale est l’addition de deux types de violences : la violence institutionnelle et les violences basées sur le genre.
Toute institution a tendance à fabriquer de la violence, il s’agit non seulement de violence physique ou verbale telles que la brutalité, la coercition et l’humiliation, mais également de «violence silencieuse», celle qui nie la personne, rend aveugle aux signaux de l’autre, procède à sa néantisation la plus totale.
La violence de genre, quant à elle, est un phénomène massif et spécifique qui touche les femmes parce qu’elles sont femmes et
s’appuie également sur les stéréotypes de genre qui assignent des caractéristiques physiques et mentales justifiant un rôle prédéfini dans la société.
La violence obstétricale qui s’exerce à ce moment précis qu’est la grossesse et l’accouchement, s’inscrit pleinement dans cette appropriation du corps et des capacités reproductives féminines. La pathologisation de phénomènes physiologiques normaux que sont la grossesse et l’accouchement est un moyen de soumettre les femmes aux médecins, et donc assurer un contrôle sociétal très puissant sur leur corps au moment où elles exercent leur capacité de reproduction."
Dès lors l'auteur du blog "définit la violence obstétricale comme:
« tout comportement, acte, omission ou abstention commis par le personnel de santé, qui n’est pas justifié médicalement et/ou qui est effectué sans le consentement libre et éclairé de la femme enceinte ou de la parturiente. »
Cette définition contient quatre éléments constitutifs:
1. « tout comportement, acte, omission ou abstention » : cette énumération couvre l’ensemble des événements qui peuvent se produire dans une maternité ou lors d’une consultation. Il ne s’agit pas uniquement d’actes posés, mais aussi de l’attitude du personnel soignant, les mots déplacés qu’il utilise, le manque de respect, l’infantilisation de la femme, la violence psychologique en général. S’ajoutent l’omission et l’abstention qui visent l’absence de réaction ou d’acte face à une demande la parturiente, la négation de son ressenti, la non prise en compte de sa douleur ou de ses besoins ou souhaits particuliers.
2. « commis par le personnel de santé » : ces termes visent l’ensemble du personnel, donc pas seulement les obstétriciens, mais également les sages-femmes, médecins, infirmiers, pédiatre, anesthésistes, aides-soignants, etc.
3. « pas justifié médicalement » : il s’agit d’une référence à l’evidence based medecine (EBM), la médecine basée sur des preuves scientifiques, c’est à dire l’utilisation consciencieuse et judicieuse des meilleures données (preuves) actuelles de la recherche clinique dans la prise en charge personnalisée de chaque patient. Cette référence à l’EBM permet donc de considérer que tout acte justifié non pas par des données scientifiques mais par des propos de type « c’est ce qu’on m’a appris pendant mes études », « c’est le protocole », « c’est pour faciliter l’organisation du service », « ça permet au gynécologue d’être plus confortablement installé, mieux voir ou mieux contrôler la situation », « ici, on ne prend aucun risque » tombe dans la définition de la violence obstétricale.
4. « le consentement libre et éclairé de la parturiente » : ces mots renvoient à la loi Kouchner. Toute atteinte au corps sans le consentement de la personne est une violence. Quand cette atteinte est faite au sexe, il s’agit même d’une agression sexuelle, voire d’un viol. Les termes « libre et éclairé » impliquent une information préalable de la part du professionnel, un dialogue entre le médecin et la future mère, un échange d’information pour que la parturiente puisse donner son consentement de façon lucide, et l’absence de toute pression, menace et autre procédé afin que le consentement soit libre.
La violence obstétricale est en réalité la norme dans l’écrasante majorité des hôpitaux, tant les soignants font primer les protocoles sur l’accompagnement bienveillant des futures mères, voire sur les notions élémentaires de bon sens ou de politesse dans les rapports humains. La violence obstétricale constitue une atteinte à l’intégrité physique et psychique des futures mères. Elle doit pleinement être reconnue parmi les violences faites aux femmes."
Et ça continue...
Alors j'en reviens à nous après ce petit détours par la loi et j'en remercie Marie-Hélène Lahaye l'auteur du blog
Je ne désarme pas devant l'échec!
Mon choix restait toujours aussi fort... l'allaitement maternel. J'ai été soutenue pas les sage-femmes dans cette démarche bien que le reste de l'équipe (puéricultrices et infirmières) ait tenté de me dissuader.
Fox avait le sein à volonté, plus le lait que je tirais pour lui donner à la seringue et son biberon de complément... et il a repris du poids!
J'étais épuisée et je me sentais épiée et acculée... je voulais tellement partir de là, persuadée que j’étais que tout se passerai bien mieux à la maison.
Et nous sommes enfin rentré: ce jours de ma "libération" j'avais l’impression de sortir de prison... Son papa est arrivé comme notre sauveur en disant "ça y'est, je ramène ma femme et mon fils à la maison" et moi je me pressai de sortir de peur qu'ils aient changé d'avis et décident de nous garder!!!
Des regrets...
Je ne regrette pas le choix que j'ai fait d'allaiter, mais désormais je sais que je ne peux rien attendre des institutions à cet endroit. Je regrette ne n'avoir pas pu le mener à son terme comme je le souhaitais.
Je savais depuis bien longtemps qu'il est possible de faire un projet de naissance, mais quand on y avait réfléchi on avait été bien embêté pour savoir quoi y écrire... si ce n'est de bien prendre soin de nous...
Pour une prochaine naissance, nous écrirons un petit projet de naissance, surtout quant-à l'allaitement. Je souhaite interdire toute introduction de biberon dans la bouche de mon enfant, même si il ou elle a besoin d'un complément. Je veux que le DAL (dispositif d'aide à l'allaitement) soit utilisé dans ce cas. Et même si cela ne servirait à rien, nous en feront l'achat pour l'avoir dans la valise de naissance. Je nommerai une marraine d'allaitement et veut être accompagnée à la mise au sein exclusivement par une conseillère en lactation et allaitement!
La prise d'un biberon altère la prise du sein, et donc dégrade la lactation jusqu'au sevrage... donc c'était une erreur fatale que d'accepter les biberons, même si j'ai donné mon propre lait à la seringue en faisant téter mon doigt.
J'ai allaité jusqu'à la fin de ses 3 mois, mais je considère que cela a été un échec, et j'en veux sérieusement aux puéricultrices qui en sont responsables... Heureusement, mon allaitement a, en quelques sortes, été sauvé par une ostéopathe qui a réussi à reconnecté Fox au sein, mais j'avais déjà commencé à moins produire de lait et lui avait de plus en plus faim... cependant, je crois que sans elle, l'histoire se serait arrêtée pour son 1er mois...
Je regrette aussi de ne pas avoir fait intervenir de conseillère en lactation et en allaitement à la sorti de la maternité, peut-être que cela aurait changé les choses... mais je souhaitais vraiment qu'il n'y ai plus personne entre Fox et moi dans ce rapport au sein, sans doute encore sous le coup du traumatisme de la violence obstétricale subit... c'était, je le pense sincèrement, une erreur.
Je n'y avais pas songé une seconde lors de la préparation à l'accouchement, puisque j'avais choisi l'haptonomie en accord avec son papa; mais il est possible de prendre des séances de préparation à l'allaitement! oui, ça existe, c 'est juste non cumulatif avec une autre préparation à l'accouchement dans le remboursement par sécurité sociale.
Un petit mot pour conclure
Et voilà, ça a été une sacrée traversée... et toi? Tu as aussi subi des violences obstétricales? Tu as choisi l'allaitement? On t'a bien accompagné? Qu'est ce que tu changerais si c'était à refaire?
Je te remercie de ta lecture et j'espère que ce partage a permis de lever un peu l'omerta qui règne sur ce monde la maternité qui est tout sauf aussi rose que les blouses des équipes.
Je te souhaite une très belle journée, prends bien soin de toi!
Nota:
J'ai reçu un commentaire très intéressant à la suite de la mise en ligne de l'article, et je le crois assez important pour le partager ici. En effet, il est riche de conseils...
"Étant auxiliaire de puéricultrice en maternité et je suis étonnée du comportement de mes consœurs. On est là pour l'allaitement et nous faisons des formations pour nous améliorer chaque année . Le mieux dans votre cas est de choisir un Hopital amis des bébés. Par contre je ne pense pas que le DAL soit une bonne idée puisque nous ne l'utilisons plus depuis longtemps. Je m' explique il fait croire à bébé que boire le lait au sein est facile et rapide hors c'est un exercice fatigant et parfois complexe pour eux, par contre donner quelques seringues de lait à bébé est une bonne alternative car il va laper ce qu’on lui donne. On peut aussi le faire laper à la tasse. Ça les perturbe moins pour l'allaitement par la suite et cela aide bébé à se rebooster et repartir pour de meilleures tétés par la suite. Pour l'aider à accrocher aux seins il faut presser le sein ( un peu fort et ça fait parfois mal quand c'est une autre personne qui le fait pour montrer ) mais ensuite lorsqu’on le fait soit même c'est moins douloureux. Les crevasses viennent d une mauvaise succion de bébé ou une mauvaise position de bébé lors des têtes. Une fois corrige tout se passe mieux mais pour cela il faut expliquer et montrer à la maman comment s'installer et installer bébé. Faire perler un peu de lait sur le sein aide à la cicatrisation. Les coques servent a stimuler le sein. Le fait d avoir une conseillère en lactation est une bonne idée mais moins un projet de naissance. Pour le voir a chaque fois qu’on en lit un il se passe le contraire. à croire que cela porte la poisse. Avec l’expérience et la confiance en soi d être une maman qui déchire pour le deuxième tout se passera bien."
Merci infiniment d'avoir pris le temps de m'écrire en privé et de m'avoir autorisé à partager ces conseils.
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Mini choub (mardi, 25 septembre 2018 22:06)
Quelle histoire effrayante et touchante à la fois !!!
Fox a vraiment une mère forte et un papa qui fait de magnifiques photos !!!!
Pour ma part, je pense que ce qui m'a sauvé de toute violence de ce genre c'est que nous étions placés sous quarantaine car c'était pendant la période de la propagation fulgurante de la grippe et j'avais la grippe. Du coup les sages femmes avaient la flemme de devoir mettre tout une panoplie de protection pour nous voir lol !!
Et puis le papa de ptit Lion a pu resté h24 avec nous et c'est vrai que c'est un réel soutien physique et psychologique !! Surtout en plein baby blues !
En revanche c'est vrai qu'on est lâché comme ça sans explication pour positionner son bébé au sein. Ça m'a value des fissures tout autour de mes tetons car je ne savais pas qu'il fallait que la bouche du bébé prenne également le mamelon.
Et puis j'ai eu beaucoup de chance d'accoucher la dernière de mes copines qui du coup on su être là avant pendant et après mon accouchement. C'est vraiment grâce à elles que j'ai pu puiser ma force et du soutien et bien sûr auprès de mon chéri et mon fils aussi.
J'ai donc pu profiter de leurs témoignages et leurs différentes expériences. J'étais bien entourée. (les textos échangés avec les copines jeunes mamans m'ont été précieux) J'espère pouvoir rendre l'appareil à chacune d'entre elles!!
Merci pour ce partage de ton histoire.
Marilyne (Ponpoko Dakko) (mardi, 25 septembre 2018 22:34)
Merci beaucoup Mini Choub!!!!
Je suis très touchée par ton commentaire et je pense que le papa de Fox sera aussi flatté (^ ^).
Oui je crois que c'était une chance de pouvoir avoir ton homme à tes cotés, c'est un soutien irremplaçable. Dans notre cas, les contraintes de son boulot ont empêché sa présence à de trop nombreuses reprises.
Heureusement pour moi, je n'ai pas vraiment subi de "baby blues", sans doute car je ne me suis jamais trop "rêvé" ce moment là. Les histoires de naissances que je connaissais déjà me laissais bien entendre que c'est une affaire sérieuse où la vie flirte intimement avec la mort...
Tu as eu raison de t'appuyer sur la bienveillance de tes amies, pour ma part, j'ai eu besoin de recréer un cocon autour de nous et d'avoir son papa rien que pour nous, l'ouverture au monde s'est faite 3 ou 4 semaines après ma sortie de la maternité. Je pense que cela a été salvateur pour nous 3, et c'était un conseil de la pédiatre de Fox (~,^).
Merci à toi d'avoir aussi pris le temps de partager ta propre expérience ici.
Prends le plus grand soin de toi et de ceux que tu aimes!
Marilyne